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Adieu au coeur de ville.



Joke De Mey, Conseiller Funéraire De Rycke

Photo: Filip Naudts, Texte: Katrien Bonne

Avec plus de 20 ans d’expérience dans l’éducation, Joke De Mey est désormais planificatrice funéraire chez les pompes funèbres De Rycke Funeral Services. En tant que responsable de trois succursales - Haaltert, Hofstade et Nieuwerkerken - elle ouvrira bientôt une quatrième à Alost. Sa mission : garantir une qualité exceptionnelle à 150% dans les soins et le soutien aux familles.

Votre carrière a commencé dans l’éducation, pas dans le secteur des pompes funèbres.

« C’est exact. J’ai enseigné en primaire et été assistante sociale scolaire avant de rejoindre ‘Politique de Priorité à Bruxelles’, une ASBL offrant un soutien aux écoles bruxelloises. J’ai finalement été directrice pédagogique à Anderlecht, mais cela a malheureusement abouti à un épuisement professionnel. »

Le début d’un tournant professionnel ?

« J’ai passé un an à la maison. J’ai réalisé que l’environnement scolaire n’était peut-être pas adapté pour moi. J’ai alors été en contact avec le secteur des pompes funèbres. Malgré ma peur de la mort, j’ai surmonté cette appréhension. »

Tu es même devenu le responsable final.

« Je vise une qualité élevée, similaire à l’enseignement. Écouter les familles, répondre à leurs besoins, et personnaliser les funérailles sont essentiels. Avant de commencer, je laisse du temps pour s’exprimer. Mon emploi du temps est chargé, mais il offre flexibilité. »

Bientôt, une quatrième succursale ouvrira à Alost.

« Nous aménagerons une salle boho-chic, répondant à la demande croissante de cérémonies intimes depuis la pandémie. Mon agenda chargé offre flexibilité. »

Vous faites partie du réseau Sereni.

« Sereni offre une expertise précieuse. Les formations m’ont aidé à prendre la direction sans hésitation.»

À Alost, vous avez affaire à des familles de cultures diverses. Comment gérez-vous leurs approches différentes de la mort ?

« Nous offrons un soutien et écoutons les familles, adaptant nos services à leurs besoins. Les demandes varient, par exemple, pour des salles séparées. Les traditions évoluent, même si les cérémonies restent traditionnelles. »